Alors vendredi soir on a vu une aurore boréale, donc forcément : grosse excitation (de nous, et aussi des photons, ho ho, blague de physicien).
Et puis samedi soir, on a vu une aurore boréale, on voyait un peu moins bien, donc forcément : moyenne excitation.
Et puis dimanche soir, ben rien y a la grosse brume, donc forcément : pas d'excitation.
Bref, restons-en à vendredi soir et à la beeeeelle aurore boréale, d'ailleurs, "belle", c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. Parmi les 5 ou 6 appareils photos en présence, un seul a pu obtenir quelque chose (alors vive le progrès hein ! 20 sur 20!) : merci Maïwenn (et donc d'un blog à l'autre, c'est les mêmes photos...) !
Pour les explications de pourquoi une aurora borealis, en gros, pour faire vite : c'est le vent solaire qui souffle trop fort et du coup ça fait de la lumière. Sinon allez là, ou là.
Voici donc quelques photos, pour vos yeux humides de ne pas pouvoir dire aujourd'hui : "j'y étais".
un chemin dans le ciel
un virage dans le ciel
et oui, c'est bien le P de Patrick
derechef, ça ressemble à pas grand chose, si ce n'est à un point d'interrogation, un peu comme si le ciel nous posait une question, a fortiori
PS: et on dit aurora borealis et non aurore boréale, parce qu'en latin c'est mieux. Mais en suédois c'est pas mal aussi : Polarsken. Et ils disent norrsken pour les aurora borealis du pôle nord, et sydsken pour celles du pôle sud.
PS2: ce qu'on voit pas sur les photos, c'est que c'est pas statique du tout, ça bouge en direct devant toi, et ça donne une impression de phénomène super calme, un peu comme une bougie dans le vent (like a candle in the wind, ndlr), alors qu'il s'agit de terribles chocs de particules : incredible.