11 octobre, 2007

Lofoten Islands (Part two)

Previously... on my blog :
"je t'écris ce petit post narrant mon voyage en Norvège, vers les iles Lofoten" ... "Départ samedi matin aux aurores"... "Puis nous passons la frontière norvégienne, et là le paysage change du tout au tout" ... "la guitare égaye notre soirée au cours de laquelle nous rencontrons Benjamin, un allemand qui vit en Suisse Allemande et qui vient en Norvège dans le trou du cul du monde pour se ressourcer" ...

Lofoten Islands - Part 2 -

Nous en sommes à lundi matin...
Après une calme nuit à Stamsund au bord de la mer, nous repartons en vadrouille. Notre voiture suit la route au pieds des montagnes...
petit village typik typik : maisons rouges sur fond de montagnes

irish landscape

même avec un temps pourri, c'est joli

sur votre gauche, la montagne, sur votre droite, la mer, ça et là, de l'herbe

les montagnes se jettent dans la mer... petit effet Sepia pour accentuer le côté brumeux de ce paysage solennel

Mais il nous faut rouler encore un peu car nous avons un ferry à prendre nom d'une pipe... Sur le ferry, nous apercevons au loin des orques, la baleine tueuse comme on la prénomme. Ce nom légendaire et terrifiant n'effraye personne puisque tous les passagers se ruent vers les fenêtres pour apercevoir les petits trucs blancs egfv t noirs qui sortent de l'eau 200 mètres plus loin. Moi bien sûr j'ai vu "sauvez willy" alors les orques ça ne m'impressionne pas. Donc pour impressioner tout le monde j'ai piqué une petite tête dans l'eau à 10 degrés et j'ai nagé à côté des orques, pieds droit sur un orque, pieds gauche sur l'autre, et hop ski nautique. Malheureusement il n'y a pas de photo de mon exploit (les gens étaient bien trop impressionnés).

Bref, on descend du ferry, et on reprend la route, direction Fauske (ça a fait rire tout le monde ce nom de ville, même Javier (l'Américain) à qui nous avons traduit la blague). Cette anecdote me fait penser à une autre : la veille on avait aperçu un phoque de loin, donc évidemment tout le monde s'exclame, pousse des hurlements de joie et d'excitation démesurés.. "un phoque un phoque!!", et Javier lui a bien rigolé parce que comme chacun sait, quand tu dis "phoque", l'américain n'entend pas ce que tu entends...
Bref je continue, on finit par dormir dans un petit endroit au demeurant fort sympathique, les filles dans une hutte de 10 mètres carré, et nous les hommes dans une grosse maison (non mais ho!). La magie norvégienne s'opère... et le lendemain...
ça ne se voit pas mais il y a de la neige.

on la voit mieux là :

c'est pas encore complètement le manteau neigeux, juste un voile (vous voulez pas un manteau d'abord ?)

quelques arbres jaunes fleurissent le paysage

c'est qu'on avait des couilles au cul quand même, on roule sur la neige nous

aaaaah l'amitié

et puis nous rentrons... laissant la neige derrière nous...

Notre dernier picnic aura lieu dans un village samy (aucune idée de comment ça s'écrit), les samy étaient un peuple du nord de la Suède, et là ce sont leurs maisons qu'on a transporté jusque dans cette ville :

Javier, au milieu des maisons de bois (ça change de Manhattan !)

...Voilà...
...le récit de ce voyage touche à sa fin...

Réminiscence d'un road trip en Norvège
Quelques pleins d'essence et 2 3 tours de manèges
12 000 photos et encore plus de souvenirs
Pour 9 petites têtes remplis de sourires...

je te laisse avec une photo qui m'a fait dire non à la drogue, mais qui surtout m'a fait prendre conscience que l'homme n'est qu'un amas d'atomes et que le chemin est encore long...

"on the road again"...
"car j'étais sur la route toute la sainte journée" ...
"sur la route, tada, tada, tadadada, sur la route, tadada dada dadadada"
...

10 octobre, 2007

Lofoten Islands (Part one)

Assis sur ma chaise ikea, mangeant des krisprolls avec un peu de nutella, je t'écris ce petit post narrant mon voyage en Norvège, vers les iles Lofoten...

d'abord le trajet grosso modo (4 jours de voyage)

Départ samedi matin aux aurores (boréales ho ho ho), 5h15, dans notre minibus de folie. Le colloc turc de François, de retour de club-discothèque avec une bien belle perruque, nous souhaite le bon voyage.
Allez c'est parti !! Vent de quart nord-est zéro en visuel à 2h, François tient les manettes et nous roulons en direction du bout du monde : Damperiet (ne cherche pas lecteur, ce n'est sur aucune carte). Sur le trajet, nous croisons quelques rennes :


(désolé pour les mouvements de caméra... mais l'émotion était tellement intense !)

Puis nous passons le cercle polaire, s'en suit une petite halte à Kiruna où nous avons croisé les beatles:

"Hey Jude, don't make it bad..."

Kiruna n'est pas spécialement joli, donc nous repartons vers le bout du monde... en compagnie de Lars Anderson, le renne de Caroline, que l'on aperçoit sur ce petit clip romantique qui nous fera pleurer dans quelques années quand nous le ressortirons d'un grenier sombre et poussiéreux :


"so kiss me.... laaa la laaaaa"

Puis nous passons la frontière norvégienne, et là le paysage change du tout au tout. En Suède, c'était tout plat avec des arbres partout, là sitôt la frontière passée, ça devient valonné. Voici quelques petites pictures comme disent les américains :

Norge, ça veut dire Norvège


"another day is gone, i'm still all alone..."


"tout est neuf et tout est sauvage, libre continent sans grillage"


"c'est pas l'homme qui prend la mer..."


"homme libre toujours tu chériras la mer"

"ôôô sole mioooo"

"all you need is love !"

petit panorama de la vue que nous avions pendant que nous mangions :

Nous remontons dans le carosse et hop on repart...
On finit par arriver au bout du monde, les 2 chalets (un pour les filles, un pour les gars) nous attendent, ambiance intime : bougies et guitare :
Jessica, Matthieu & Magali (Florian et François sont sur la gauche mais on ne les voit pas)

Caroline, Romain, et une moitié de Javier, notre favourite New Yorkais

Une première nuit à 3 mètres du sol (j'ai vu la mort de près), il fallait une échelle pour atteindre le lit !
Au réveil ...

Nous en sommes donc au dimanche matin. Nous reprenons la route pour prendre le ferry.
"il y a le ciel, la montagne et la mer"

Nous arrivons à Stamsund dans notre auberge de jeunesse, chez Roar, un vieux monsieur barbu et trapu et que tout le monde aime bien.
Magali et ses couettes, comme cul et chemise (reste à savoir qui fait la chemise, ho ho ho)

Encore une fois, la guitare égaye notre soirée au cours de laquelle nous rencontrons Benjamin, un allemand qui vit en Suisse Allemande et qui vient en Norvège dans le trou du cul du monde pour se ressourcer.
petite photo des guitaristes en folie

derrière le pot de compote (compota en espagnol), Benjamin, notre suisse-allemand

Magali, se demandant quel livre elle va bien pouvoir voler...

Jessica, avec un regard plein de mystères

Javier, qui ne se laisse pas perturber par le pot de fleur, pourtant très joli

les plaques électriques c'est pour les nazes

Caroline & Harry (the last one !!)
On a jamais autant dit pour un bouquin : "Non ne nous dis pas la fin !"

Une chambre de filles, une chambre de gars, et la nuit passe, lentement, paisiblement... laissant dans nos têtes fatiguées des souvenirs éternels.

Fin de la 1ère partie.
à suivre...

03 octobre, 2007

Aurore Ô désespoir

Hier soir, après un petit dîner coquet chez Romain (à base de hachis parmentier et de tarte au citron meringuée... :)), je me rentre chez moi, tout seul, un peu comme tom hanks dans "seul au monde". Et là, je vois dans le ciel comme un nuage très clair. Pas de doute ! Det är en Polarsken ! Pardon tu ne parles pas suédois, je voulais dire, c'est une aurora borealis !
Ni une ni deux je cours vers le parking, notre lieu favoris de visionnage d'aurora (c'est aussi un des endroits les plus éclairés du coin... mais ça n'empêche qu'on les voit bien). Et là je prends des photos splendides. Jugez par vous même :


L'aurora se déplace dans le ciel de gauche à droite et disparaît derrière la flore environnante.
Je laisse l'image se graver dans mes yeux pour l'éternité, normal quoi.
Je rentre donc chez moi, l'esprit tout émoustillé par tant d'aventures. Et là, à deux pas de chez moi, tu me crois tu me crois pas, la même aurore, juste sous la grande ourse ! y a du feu sous la casserole ! y a moins de lampes et je la vois bien, c'est plus lumineux. J'aimerais être plus grand, mesurer dans les 10 mètres à peu près, parce que les fucking trees me cachent quand même un peu la vue... 
Finalement, cet instant magique entre le ciel et moi touche à sa fin et le ciel retrouve son bleu nuit habituel. Je décide donc de prendre des photos inutiles et un peu floues (dédicaces à Mali ! enfin juste pour le côté flou :)) :

"blue moon, you saw me standing alone..."
"...without a dream in my heart"

chemin nocturne avec ça et là des stations velib'

photo complètement inutile de mon couloir avec enchaînement de luminaires (ma chambre c'est la dernière à gauche)

reflet dans la vitre de l'enchaînement des luminaires (il y a un store)

vue d'un luminaire (de près)